On joue au brainstorming ?

Publié le : 19 septembre 2014

On l’a vu précédemment, un brainstorming réussi est une savante alchimie qui nécessite principalement d’être bien préparée pour répondre à nos attentes. À l’inverse, le brainstorming raté est très facile à mettre en place.

Cet exercice de créativité a mauvaise presse pour de bonnes raisons : dans les agences, l’exercice frôle parfois la caricature et devient le symbole d’un manque d’innovation, session après session. Comment faire alors pour distinguer un bon brainstorming d’un mauvais brainstorming ?

 

 

Bonnes pratiques du brainstorming : la base

On dit que des profils variés permettent de générer des idées originales : selon les besoins, le curseur ne se place pas au même endroit. Si nous échangeons en interne, nous aurons des profils variés… Mais, la variété de ces profils est relative.

À Breizhtorm par exemple, nos métiers se rejoignent, tandis que dans une grosse compagnie on peut imaginer brainstormer en faisant participer un comptable ou un agent d’accueil. Lors des Combos DA, nous réunissons des profils plutôt similaires (des DA, donc), mais c’est une démarche volontaire, le débat d’idées se faisant sur une problématique précise, à une étape précise.

Un bon brainstorming nécessite aussi de trouver le juste équilibre dans le ton des échanges : ne pas critiquer les idées émises par les participants est inscrit dans l’ADN du brainstorming. Pour autant, nous constatons qu’un débat ouvert, et disons bienveillant, ne nuit pas à l’émergence de nouvelles idées. Comme ne l’a jamais dit Voltaire : « Je ne suis d’accord avec vous ni sur l’essentiel, ni sur l’accessoire. Par contre, je me battrai jusqu’à mon dernier souffle pour que votre voix soit entendue. «

Et c’est indispensable, car la quantité des idées est essentielle dans un premier temps. C’est dans cet objectif qu’on peut stimuler les cerveaux présents avec des questions telles que « Si le budget ne comptait pas ? S’il n’y avait aucune notion de deadline ? »

En gros, et si tout était permis, vous feriez quoi ? De la même façon, on peut commencer en recherchant l’idée la plus mauvaise possible. Ça a l’air facile, mais c’est tout de même une certaine gymnastique pour aller plus loin que… Ce qui a déjà été fait !

 

 

Le post-it, parce qu’un bon ouvrier…

En matière de brainstorming, ne négligez pas l’échauffement, que les participants soient des novices ou des professionnels de la créativité. L’objectif ? Faire oublier cette présentation un peu stressante ou cette nuit au chevet d’un enfant malade (comprendre: « cette nuit où j’ai commencé Games of Thrones sans réussir à m’arrêter après chaque épisode ». Fonctionne également avec des bières).

Pour trouver des idées de mise en jambe, n’hésitez pas à piquer quelques idées chez Tim Brown ! Le CEO d’Ideo en a notamment proposé quelques unes lors du Serious Play 2008

Enfin, pour brainstormer efficacement, rien de tel qu’une pile de post-its et quelques crayons bien taillés. Pourquoi le post-it est-il une bonne façon pour les participants de noter leurs idées ? D’abord les idées proposées gagnent à être exprimées simplement et avec concision, ce que le format du post-it favorise. C’est encore plus vrai si vous vous armez de marqueurs épais, qui permettront d’optimiser la lecture une fois les post-its collés au mur ou sur un tableau.

Tout cela favorise la phase qu’on appelle idéation, dans laquelle les idées se créent et s’enchainent. C’est ce qui va permettre de les connecter entre elles, mais aussi d’éliminer les doublons facilement.

On est pas bien, là, avec nos post-its de toutes les couleurs et nos crayons ? Profitons-en, ça ne va pas peut-être pas durer…

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