Travailler ensemble : Roadside

Publié le : 24 novembre 2015

À Rennes, le burger, le vrai, l’authentique, c’est Roadside, point barre. Curieux de nature, on a poussé quelques autres portes, mais on est vite revenu se poser sur les banquettes moelleuses de la rue du Maréchal Joffre. Retour sur la collaboration de Breizhtorm avec Luc Laurent, fondateur de l’enseigne la plus cool de l’Ouest.

Pour ce premier zoom sur nos collaborations, on ne sait pas si on va réussir à vous donner l’eau à la bouche, mais disons qu’avec les burgers, on se donne toutes les chances. Un peu de sueur, beaucoup de burgers et de bonne humeur. Comment travailler ensemble, voilà dans tous les cas une question qui mérite qu’on s’y attarde !

 

 

Le brief de départ

Rares sont les clients qui viennent à notre rencontre sans aucune piste de ce qu’ils veulent. Et ce n’est pas parce que leurs attentes ne sont pas formulées qu’elles ne sont pas très présentes. Quand on a rencontré Luc, il avait déjà une idée précise de ce que serait Roadside :

Pour moi la promesse Roadside c’était un burger authentique, premium, et une expérience américaine au niveau du goût comme de l’ambiance.

Planche de recherches réalisée avec la complicité de Pierre-Alexandre Prodhomme

 

 

Le rêve américain

L’idée de départ de Luc se décline sur tous les volets du projet : « Je veux que les gens qui arrivent chez Roadside se sentent déconnectés et se sentent bien. Pour moi, la bouffe c’est la convivialité, dans un cadre où tu ne te prends pas la tête, où on ne se formalise pas plus que ça si les enfants montent sur les banquettes. Je veux que nos clients déconnectent et puissent se dire qu’ils pourraient être à Chicago ou à San Francisco, que cette idée n’est pas délirante ».

Chez Roadside, certains clients se prennent même en photo dans le resto et font croire à leurs naïfs amis qu’ils sont aux États-Unis ! Une preuve que Luc a réussi à créer l’univers qu’il recherchait : « À l’inverse je n’ai pas de retour négatif de personnes qui connaissent bien les États-Unis et qui ne se reconnaîtraient pas dans ce qu’on a fait ». Et pour cause : Luc connait bien les USA, la famille et le travail l’ont conduit à y faire des séjours réguliers, notamment à Los Angeles où il a découvert les saveurs des enseignes de fastfood comme celles de la cuisine familiale.

 

 

Sur le plateau de Roadside

Pour imaginer Roadside tel qu’il existe aujourd’hui, Luc a abordé chaque étape de son projet en se mettant à la place de son futur client : « je ne suis pas arrivé avec des idées préconçues ou bloquantes. Pour les frites par exemple, j’ai étudié toutes les possibilités, surgelées, fraîches, précuites… » Son idée première ? Proposer des frites maison, ce qui ne serait pas arrivé sans une bonne dose d’obstination : « on m’a dit que ça allait être l’enfer, que ce n’était pas gérable… Mais je suis resté inflexible sur un certain nombre de points : le pain serait artisanal, le fromage affiné, la viande de qualité ».

 

Premières propositions au propre

 

 

Pourquoi Roadside ?

Quand nous avons rencontré Luc, il avait déjà arrêté le nom de son restaurant : « je pensais à ce burger de bord de route, quand on parcourt de grandes étendues, qu’il pleut et qu’on s’arrête trempés dans une station-service ou un petit resto… Je me souviens d’un burger comme ça, vraiment hyper bon. L’idée c’était ce burger de bord de route qui — contre toutes attentes — se révèle exceptionnel… » C’est de là que vient non seulement le nom de la marque, mais aussi de tout ce qui en découle en termes de produits et d’ambiance. Autant vous dire qu’on n’a pas eu à beaucoup de travail autour du storytelling…

 

 

Dans les dossiers de Luc

Mais Luc n’est pas venu au premier rendez-vous uniquement avec le nom de son futur établissement. Derrière lui 18 mois de réflexion au cours desquels il avait conçu sa banque de données « Roadside » : des visuels de décoration, d’enseignes, de vitrine, de packaging, des références de site internet. Luc avait dans la tête une marque simple, mais facilement identifiable et potentiellement forte, même s’il se lançait en tant qu’indépendant :

 

Il y a une offre tellement large que le consommateur se rappelle plus facilement d’un produit quand il l’associe à un nom et une ambiance. Idéalement, c’est aussi ça qui le fera revenir en toute confiance.

 

La marque, le logo, le site internet…

Luc nous a donc partagé sa banque de données puis nous avons affiné ces pistes à la lumière de nos recherches et de notre savoir-faire. Le fondateur de Roadside voulait un graphisme simple, facile à reconnaître : « Breizhtorm a apporté tout de suite une proposition hyper qualitative. Ça se passe parfois au niveau des détails, mais c’est ce qui fait que le produit est abouti. À partir de ce rond de départ qui me faisait envie, il y a eu le travail de typographie, celui autour des étoiles. En d’autres mots, Breizhtorm a trouvé les éléments différenciants qui font qu’en voyant le résultat, on se dit que c’est fini, propre et pro ». La charte graphique que nous avons conçue a également servi de base pour décorer tout le restaurant.

De la même façon, Luc voulait un site vitrine simple. Nous avons pris le temps de faire des aller-retour pour échanger et rebondir sur les exemples qu’il avait mis de côté : « sur le site, il y a eu notamment un travail sur les pictos hyper intéressant et là aussi, différenciant ».

 

Série de pictogrammes dessinés exclusivement pour la marque

 

 

Comment bien démarrer quand on est un restaurant ?

À la fin de l’entretien, et après que nous l’ayons supplié seulement pendant 53 minutes, Luc a eu la gentillesse (oui parce qu’il est sympa en plus de proposer des burgers à l’avocat) de faire un mini-portait de l’agence, vue sous son meilleur jour : « Breizhtorm arrive à faire des propositions hyper qualitatives en s’adaptant aux contraintes. C’est une agence polyvalente — un atout indéniable pour un client restaurateur —, avec un bon équilibre entre créativité et productivité. Une structure idéale pour démarrer dans de bonnes conditions ».

Merci Luc ! Et comme on n’a pas fait le travail tout seul, avec le recul, quels étaient tes points forts à toi ? « 2 choses : envisager le projet du point de vue de mes futurs clients et placer dès le départ la barre hyper haut ! »

Il y avait
de l'idée ?

Contactez-nous